Une vie qui se meurt, un corps écartelé
Une main qu'on attend et ne se tend jamais
Des cheveux argentés dans une solitude
Un désespoir profond devant l'ingratitude
Rides sur un visage que les pleurs ont creusés
Des yeux qui cherchent à voir et pour toujours fermés
Souffrance de celui qui se sait condamné
Tristesse des amants qui se sont séparés.

Le premier cri d'enfant, le baiser d'une mère
Tout ce monde qui bouge, le frisson de la terre
Un sourire, un regard qui seront des aveux
Être seul, être deux mais toujours être heureux
La nature qui chante aux rayons du soleil
Un bonheur coloré comme l'est l'arc en ciel
Joie d'offrir et d'aimer, celle de pardonner
Et de trouver enfin ce que l'on à cherché.
Yvon